Gauguin tahitien, de l’exil au refus
Vendredi 8 novembre 2024 -18h.30Par Stéphane Guégan, historien de l’art.
La conférence sera suivie de la projection du film Gauguin, voyage à Tahiti d’Edouard Deluc 2017 à 21h.
Gauguin-Femmes tahitiennes sur la plage-1891-Musée d’Orsay-domaine public
Gauguin-Tête de Tahitienne- Téhamana-1892-Photo: Stéphane Guégan
En 1891, après avoir quitté Paris pour la Bretagne, Paul Gauguin cherche à fuir la société occidentale où il se sent incompris. Il décide alors de partir en Polynésie, s’installe à Tahiti et voyage dans les îles Marquises. Sous l’influence de ce nouvel environnement, il va s’affranchir de la peinture occidentale par un style primitif et une extraordinaire palette de couleurs. La sculpture sur bois est également un des supports de son expression artistique.
Cet épisode de la vie de Gauguin a été l’occasion d’une exposition au Grand Palais de Paris d’octobre 2017 à Janvier 2018 .
Stéphane Guégan
Critique d’art pour plusieurs revues, historien de l’art, conseiller scientifique auprès de la Présidence des musées d’Orsay et de l’Orangerie, il a créé la collection ABCdaires (Flammarion) afin de faciliter l’approche de l’art par un large public.
Stéphane Guégan est également l’auteur de plusieurs ouvrages sur la peinture et la littérature :
Manet, inventeur du moderne (2011), Les arts sous l’occupation (2012), Les fleurs du mal illustrées par Matisse (2016), ABCdaires de Caillebotte (1994), Poussin (1994), Courbet (1996), Monet (1999), Derain en 15 questions (2017), Delacroix, peindre contre l’oubli (2018), Baudelaire, l’art contre l’ennui (2021), Caillebotte peintre des extrêmes (2022). Pour ce dernier titre, il a reçu le prix de de l’Académie française en juin 2022.
Stéphane Guégan a été commissaire de nombreuses expositions : Chassériau (2002), Delacroix (2003), Ingres (2006), Manet (2011 et 2013). Il tient un blog très fourni : Stéphane Guégan – Moderne (video.blog)
