Le destin extraordinaire de Stéphanie de Virieu, sa vie d’artiste, de l’ancien régime à la IIIe république
Vendredi 21 mars 2025 - 18h.30Par Nicole Tamburini, historienne de l’art
Stéphanie de Virieu-Jeune garçon lisant. Portrait présumé de Jean Alphonse Aymon de Virieu-vers 1835- Galerie La nouvelle Athènes
Née sous l’Ancien régime, Stéphanie de Virieu traverse, après la tourmente révolutionnaire, dix régimes successifs, évoqués dans ses souvenirs, avant de s’éteindre sous la IIIème République.
Elle appartient à une époque où il ne sied pas à une femme de l’aristocratie d’exposer aux Salons, de concourir pour des commandes officielles ou de rechercher la notoriété.
Outre d’excellents portraits, à l’huile ou au crayon, certains de ses dessins et lavis trahissent l’influence d’un romantisme fantastique. C’est à un véritable reportage en images qu’elle nous convie, à travers ces évocations de réunions mondaines ou familiales.
Nicole Tamburini
Membre de la CNES – Chambre Nationale des Experts Spécialisés en objets d’art -, Nicole Tamburini est également journaliste de presse artistique (La tribune de l’art, etc.) et conférencière.
Historienne de l’art, elle est spécialiste du peintre Achille Laugé : rédactrice de son catalogue raisonné et commissaire de plusieurs expositions consacrées à cet artiste, dont la dernière : Achille Laugé, le néo-impressionnisme dans la lumière du sud (2022)
Nicole Tamburini a également été commissaire des expositions Théo van Rysselberghe, l’instant sublimé
(2012) puis Emile Verhaeren, poète et passeur d’art (2016).
Nicole Tamburini a participé à de nombreuse études : Edmond Deman et le livre illustré, Gide et Vuillard, le néo-impressionnisme, etc. Elle est l’auteur des livres Signac, les harmonies colorées et Achille Laugé, le point, la ligne, la lumière.